Plantes envahissantes

Chardons et Gui

Le chardon des champs et le gui sont placés dans la liste B.

Mais ils ne sont pas dans le département de l’Eure concernés par la destruction obligatoire, aucun arrêté préfectoral n’a en effet été pris en ce sens.

Un maire, peut en application de ses pouvoirs de police, rendre obligatoire la lutte contre ces espèces mais dans des limites de temps et de lieu bien précises et pour des motifs sérieux. Il vous appartient de prendre l’attache de votre mairie pour savoir si une telle obligation existe sur le territoire de votre commune.

Pour plus d’informations sur le chardon et le gui en Haute-Normandie, vous pouvez consulter le service régional de protection des végétaux.


2. Réglementation

 

Afin de se prémunir des risques que constituent les plantes invasives, une réglementation existe.
http://www.eure.gouv.fr/extension/ide/design/ide_design/images/site-ext.png L’article L 411-3 du code de l’environnement dispose que « I. - Afin de ne porter préjudice ni aux milieux naturels ni aux usages qui leur sont associés ni à la faune et à la flore sauvages, est interdite l'introduction dans le milieu naturel, volontaire, par négligence ou par imprudence : 


1° De tout spécimen d'une espèce animale à la fois non indigène au territoire d'introduction et non domestique, dont la liste est fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la protection de la nature et, soit du ministre chargé de l'agriculture soit, lorsqu'il s'agit d'espèces marines, du ministre chargé des pêches maritimes ; 
 

2° De tout spécimen d'une espèce végétale à la fois non indigène au territoire d'introduction et non cultivée, dont la liste est fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la protection de la nature et, soit du ministre chargé de l'agriculture soit, lorsqu'il s'agit d'espèces marines, du ministre chargé des pêches maritimes ; 
 

3° De tout spécimen de l'une des espèces animales ou végétales désignées par l'autorité administrative. » 
[…]

C’est ainsi que deux espèces de jussie sont interdites de commercialisation, d'utilisation et d'introduction dans le milieu naturel en France.

 

3. Quelques conseils

 

Si des moyens sont mis en œuvre par les pouvoirs publics pour contenir puis éradiquer ces espèces au moyen d’arrachage, fauchage, débroussaillage voire l’emploi de produits phytosanitaires ou l’introduction d’espèces concurrentes, chaque citoyen à un rôle à jouer.
Tout d’abord en ne plantant plus ces espèces ou en ne s’en débarrassant pas dans le milieu naturel, en les taillant avant qu’elles ne fleurissent afin d’éviter leurs disséminations et en avertissant le service régional de protection des végétaux de Haute-Normandie (02-32-82-96-00) si vous en découvrez dans le milieu naturel.

Les plantes invasives

1. Présentation

Les plantes invasives, espèces exotiques apparues par la volonté de l’homme ou de manière naturelle, colonisent le milieu naturel et concurrencent très sérieusement les espèces endogènes. Phénomène relativement récent, il devient dans certaines régions et pour certaines espèces, préoccupant. En effet, la biodiversité des milieux naturels traditionnels peut disparaître car ces plantes sont à croissance rapide et sans parasites ou consommateurs dans leur nouvel habitat. Enfin, certaines entraînent le développement d’allergies graves, mettant en cause la santé publique.

Ce phénomène de plantes invasives est à distinguer d’un autre problème : le développement incontrôlé de plantes indigènes ayant pour cause notamment les changements intervenus dans leur milieu du fait notamment de l’intervention de l’homme.

Les plus connues sont la jussie, plante aquatique, désormais interdite à la vente, la renouée du Japon, présente sur les talus et rives de cours d’eau, la berce du Caucase et l’ambroisie dont les effets sur la santé publique sont sérieux. Ces plantes ne sont pas toutes présentes sur le département de l’Eure mais une surveillance est opérée pour prévenir leur apparition.

 

2. Réglementation

Afin de se prémunir des risques que constituent les plantes invasives, une réglementation existe.
L’article L 411-3 du code de l’environnement dispose que « I. - Afin de ne porter préjudice ni aux milieux naturels ni aux usages qui leur sont associés ni à la faune et à la flore sauvages, est interdite l'introduction dans le milieu naturel, volontaire, par négligence ou par imprudence : 


1° De tout spécimen d'une espèce animale à la fois non indigène au territoire d'introduction et non domestique, dont la liste est fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la protection de la nature et, soit du ministre chargé de l'agriculture soit, lorsqu'il s'agit d'espèces marines, du ministre chargé des pêches maritimes ; 
 

2° De tout spécimen d'une espèce végétale à la fois non indigène au territoire d'introduction et non cultivée, dont la liste est fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la protection de la nature et, soit du ministre chargé de l'agriculture soit, lorsqu'il s'agit d'espèces marines, du ministre chargé des pêches maritimes ; 
 

3° De tout spécimen de l'une des espèces animales ou végétales désignées par l'autorité administrative. » 
[…]

C’est ainsi que deux espèces de jussie sont interdites de commercialisation, d'utilisation et d'introduction dans le milieu naturel en France.

 

3. Quelques conseils

Si des moyens sont mis en œuvre par les pouvoirs publics pour contenir puis éradiquer ces espèces au moyen d’arrachage, fauchage, débroussaillage voire l’emploi de produits phytosanitaires ou l’introduction d’espèces concurrentes, chaque citoyen à un rôle à jouer.
Tout d’abord en ne plantant plus ces espèces ou en ne s’en débarrassant pas dans le milieu naturel, en les taillant avant qu’elles ne fleurissent afin d’éviter leurs disséminations et en avertissant le service régional de protection des végétaux de Haute-Normandie (02-32-82-96-00) si vous en découvrez dans le milieu naturel.

 

Date de dernière mise à jour : 10/06/2016

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